Joucla Bruno
Après avoir collaboré avec de nombreux réalisateurs en tant que chef monteur sur des films remarqués comme « Chante ton bac d’abord » (Fipa d’or 2014), « Chroniques d’un Iran interdit » (Grand prix Figra 2012), ou encore « L’Embuscade ». Je me suis naturellement tourné vers la réalisation, attiré par des histoires qui évoquent entre autres l’engagement, la morale, la part d’ombre et de lumière qui nous constitue.
En 2015, je réalise mon premier film « Au nom de l’ordre et de la morale » (Grand prix Figra 2016), qui retrace le calvaire de milliers de jeunes Suisses depuis les années 50 face à une société éprise d’ordre et de conformisme.
Film d’histoire, de société ou politique, j’ai depuis co-réalisé plusieurs documentaires, notamment « Du cotés des vivants » ; « Devenir médecin » ; « Instincts primaires », « coulisses d’une élection » ; « Daraya, la bibliothèque sous les bombes » (Grand prix Figra 2019), « Tu seras mère ma fill »e (prime time Fr5) et ainsi affiner mon écriture visuelle et narrative par des intentions de réalisations singulières. J’ai aussi collaboré artistiquement en tant que chef opérateur et chef monteur sur le « docu-fiction » « Les Lycéens, le Traître et les Nazis » de David André (Prix de la meilleure réalisation / montage Festival de Luchon 2020). Dernièrement, j’ai réalisé la première série documentaire originale de Salto (4×35′) sur la secte de l’Ordre du Temple Solaire.
Toujours au service d’une exigence éditoriale comme artistique, je reste avant tout animé par le monde qui m’entoure et les histoires qui en découlent.
(Source : Bruno Joucla. Notice biographique mise à jour en septembre 2023)
Minoui Delphine
Delphine Minoui est une journaliste et écrivaine franco-iranienne spécialiste du Moyen-Orient et plus particulièrement de l’Iran.
De mère française et de père iranien, élève de l’école alsacienne, elle suit des études de journalisme au CELSA (1997) et un cursus universitaire à l’l’EHESS (DEA de sociologie, 1999). Elle devient pigiste à Radio France puis à la RTBF à la fin des années 1990, où elle signe ses premiers reportages radiophoniques.
Delphine Minoui rejoint l’Iran en 1999 après la mort de son grand-père paternel, un ancien diplomate francophone de l’Unesco, et s’installe dans le pays de ses ancêtres pour une dizaine d’années.
Collaboratrice du journal « Le Figaro » à partir de 2002, elle couvre les bouleversements régionaux de l’après 11-septembre en Afghanistan, l’invasion américaine en Irak et la montée de la crise nucléaire iranienne. Elle a également réalisé et collaboré à plusieurs documentaires.
Lauréate du prix Albert-Londres en 2006 pour ses reportages en Iran et en Irak, elle devient, en 2009, correspondante au Moyen-Orient du journal « Le Figaro », basée à Istanbul, en Turquie.
Elle a écrit sur Nojoud Ali, la première petite fille à avoir obtenu le divorce au Yémen (« Moi Nojoud, 10 ans, divorcée », 2009), sur l’Iran, et a également reçu le Grand Prix des lectrices Elle en 2018 pour son document sur la résistance pacifique syrienne à Daraya, « Les Passeurs de livres de Daraya » (2017).
« Je vous écris de Téhéran » (2015), qui retrace son histoire familiale et son parcours pendant dix ans en Iran, reçoit le prix du club de femmes « Ailleurs » 2016. Après « L’Alphabet du silence » (éd. L’Iconoclaste, 2023), un récit romanesque qui raconte la Turquie contemporaine à travers la vie d’un couple d’enseignants, Delphine Minoui publie pour la rentrée littéraire 2024 « Badjens » (Seuil), un roman sur la vie d’une jeune Iranienne de 16 ans.
source:https://www.babelio.com/auteur/Delphine-Minoui/38450