Levin Marc
Marc Levin a abordé le cinéma par l’angle documentaire. A partir de 1975, il signe de nombreux films pour la PBS, tel « Bill Moyers Journal ». Il y aborde des sujets difficiles, voire dérangeants, comme la drogue, la justice, le racisme, les guerres de gangs…
Marc Levin est cité à l’Emmy, en 1985, pour son premier long métrage documentaire, « Wall street connection ». Son portrait au vitriol du monde politique, « The Secret government : the constitution in crisis », est également remarqué et reçoit en 1988 un National Emmy et le Blue Ribbon Award. En 1989, il s’intéresse à la vie de la « grande pomme » dans « New York non-stop », pour lequel il reçoit l’Emmy du meilleur scénario.
En 1991, il transpose son univers dans un premier film de fiction, « Blowback », l’histoire d’un agent de la CIA, fanatique, prêt à lancer une attaque bactériologique sur Miami. Il produit, à partir de ce moment la plupart ces films, par le biais de sa maison de production, Blowback productions.
Alternant désormais documentaires et fictions, il réalise un film par an. En 1998, la « célébrité » ou du moins la reconnaissance arrive avec « Slam », qui retrace la vie mouvementée d’un jeune noir trouvant sa voie dans les mots et la littérature. Il reçoit d’ailleurs le Grand Prix du Jury au Festival de Sundance, et la Caméra D’Or à Cannes. Un an plus tard, il essaie à la comédie satirique avec « White Boys ».
En 2000, il écrit et réalise « Brooklyn Babylon », une variation sur le thème éternel de l’amour, entre un Roméo noir et une Juliette juive orthodoxe, en plein cœur de Brooklyn. Il y mêle le milieu du rap et une vision précise et sans concession des communautés new-yorkaises. Martin Scorsese fait appel à lui en 2003 pour réaliser l’un des sept films qu’il produit sur le blues, « Godfathers and sons ». Ce film est suivi, deux ans plus tard, par une enquête documentaire sur la recrudescence de l’antisémitisme après les attentats des tours du World Trade Center aux USA, « Les Protocoles de la rumeur ».
(Source:allocine.fr)